Le conseil municipal de mai se penchait sur la révision du Plan Local d’Urbanisme, présentée comme un grand processus de concertation. Mais toutes les remarques formulées par les participants étaient, selon le document de synthèse, déjà prises en compte dans le PADD communal. Ca ne pouvait pas mieux tomber !

Sur le fond, le PLU demande désormais la construction de 1,3 place de parking par logement contre auparavant 1 ou 2 par logement selon qu’il fait moins ou plus de 70m²; supprime l’exigence de 2 places par logement dans les habitations spécialisées situées à plus de 1000 mètres d’une gare ; change les unités de mesure pour les commerces et grandes surfaces notamment… Ainsi les places de stationnement à construire ne seront pas plus nombreuses, au mieux ce sera autant, c’est-à-dire pas assez, mais elles pourraient même être moindres !

Même illusion pour les espaces verts. Dans certains secteurs la proportion de surfaces à végétaliser augmente en théorie. En pratique, dans ces zones il ne reste quasiment plus rien à construire, le béton recouvre déjà tout : sur les rares espaces restants, les constructions se poursuivront donc, et la végétalisation exigée pourra se faire sur les toits pour respecter les ratios du PLU.

Comme attendu, le PLU revisité ne répond pas aux préoccupations principales des Cergyssois : quelles conséquences de l’urbanisation à outrance sur les conditions de transport dans le RER ou le Transilien qui défaillent quotidiennement ? Quel second souffle commercial pour Saint Christophe et les Touleuses ? Quels espaces préserver pour le développement économique de la commune ? Quel cadre de vie offert aux futurs habitants des Marjoberts et des Linandes coincés entre l’A15 et le Boulevard de l’Oise ? Comment faire en sorte que les constructions nouvelles bénéficient aussi aux Cergyssois ?

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